Tests carnets de route
Nous voilà repartis en Familles et en marche, ce mercredi 18 mai 2022 : 26 participants pour la 26ème sortie ! Et 9 encadrants. Direction Le Cousson ; on était tous prévenus : « direction » seulement, pas sûrs d’y arriver, car risques d’orage. Départ 13 h 30, la présence d’adolescents nous empêchant de partir le matin. Mais quelle joie de voir marcher ces ado !! Et très bien marcher, même !
Un garçon d’environ 6 ans, qui galopera à la montée comme à la descente, est surpris que l’on parte à pied.
Un jeune de Centre-Afrique : « Qu’est-ce que c’est, ces traits rouge et blanc sur l’arbre ? » Un encadrant explique le principe du GR. Une participante : « C’est mon drapeau. Je viens de Pologne. »
Aux Hautes-Bâties, on fait le plein d’eau et d’énergie, on observe les bébés salamandres dans le bassin. Repartir est un peu difficile, mais ça y est, on est en route, le dynamisme revient. Une dame qui peine un peu dans la montée et que ses habits entravent, me demande alors : « Est-ce que c’est là où on va ? » « Oui, le Cousson, c’est cette montagne, là-bas, c’est notre but » ; je rajoute : « Et là, de l’autre côté, c’est le problème » en désignant les nuages qui grossissent. « C’est pas grave, orage ou pas, on y va !!! » Sa réponse m’enthousiasme ; quelle force ! Une fois le principe de réalité digéré (il nous faut redescendre peu après les Hautes Bâties car le ciel devient aussi magnifique que menaçant) nous convenons elle et moi qu’à l’automne nous remettrons Le Cousson au programme !
Même mouillé, le groupe reste joyeux et motivé ! Prochaine étape pour certains d’entre eux : le refuge de l’Estrop, les 2 & 3 juillet !
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Nous voilà repartis en Familles et en marche, ce mercredi 18 mai 2022 : 26 participants pour la 26ème sortie ! Et 9 encadrants. Direction Le Cousson ; on était tous prévenus : « direction » seulement, pas sûrs d’y arriver, car risques d’orage. Départ 13 h 30, la présence d’adolescents nous empêchant de partir le matin. Mais quelle joie de voir marcher ces ado !! Et très bien marcher, même !
Un garçon d’environ 6 ans, qui galopera à la montée comme à la descente, est surpris que l’on parte à pied.
Un jeune de Centre-Afrique : « Qu’est-ce que c’est, ces traits rouge et blanc sur l’arbre ? » Un encadrant explique le principe du GR. Une participante : « C’est mon drapeau. Je viens de Pologne. »
Aux Hautes-Bâties, on fait le plein d’eau et d’énergie, on observe les bébés salamandres dans le bassin. Repartir est un peu difficile, mais ça y est, on est en route, le dynamisme revient. Une dame qui peine un peu dans la montée et que ses habits entravent, me demande alors : « Est-ce que c’est là où on va ? » « Oui, le Cousson, c’est cette montagne, là-bas, c’est notre but » ; je rajoute : « Et là, de l’autre côté, c’est le problème » en désignant les nuages qui grossissent. « C’est pas grave, orage ou pas, on y va !!! » Sa réponse m’enthousiasme ; quelle force ! Une fois le principe de réalité digéré (il nous faut redescendre peu après les Hautes Bâties car le ciel devient aussi magnifique que menaçant) nous convenons elle et moi qu’à l’automne nous remettrons Le Cousson au programme !
Même mouillé, le groupe reste joyeux et motivé ! Prochaine étape pour certains d’entre eux : le refuge de l’Estrop, les 2 & 3 juillet !
Suite au témoignage de Gérard je vous joins quelques photos. La fritillaire est celle de Burnat et non la Fritillare Pintade qui pousse dans les milieux humides. La Cardamine à 7 feuilles est spécifique de la hêtraie et on la trouve au dessus de 1000m
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Suite au témoignage de Gérard je vous joins quelques photos. La fritillaire est celle de Burnat et non la Fritillare Pintade qui pousse dans les milieux humides. La Cardamine à 7 feuilles est spécifique de la hêtraie et on la trouve au dessus de 1000m
Sous un ciel peu engageant mais une météo favorable nous voilà donc 13 au départ pour s'engager dans la forêt du Morgonnet et rejoindre le col . De là, une sente pas toujours existante nous mène par une traversée ascendante au pied de la Vieille. Son sommet est irrésistible. Puis la longue crête en terrain varié et coloré entre Ubaye et Durance nous permet de rejoindre le pic du Morgon . Après le casse croûte, nous voilà prêts pour la descente qui serpente à travers les barres de roches et retrouve les prés fleuris de gentianes du col du Morgonnet.
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Sous un ciel peu engageant mais une météo favorable nous voilà donc 13 au départ pour s'engager dans la forêt du Morgonnet et rejoindre le col . De là, une sente pas toujours existante nous mène par une traversée ascendante au pied de la Vieille. Son sommet est irrésistible. Puis la longue crête en terrain varié et coloré entre Ubaye et Durance nous permet de rejoindre le pic du Morgon . Après le casse croûte, nous voilà prêts pour la descente qui serpente à travers les barres de roches et retrouve les prés fleuris de gentianes du col du Morgonnet.
A 14, nous voilà partis à 6h du matin de Digne pour "affronter" ces 2 "monstres" trés connus du massif du Vercors. A 8h30 environ nous démarrons de Trézanne (avec sa superbe petite chapelle entiérement restaurée (toit en chaume, vitraux...etc) pour faire le tour du Mont Aiguille. Célébre aiguille orientée Nord Sud pour les grimpeurs avec ses 2Km de longueur, 1Km de largeur et 300m de hauteur. Le temps menace et la grêle arrive quand nous rejoignonns un petit foyer de ski de fond au dessus de Chichilianne qi sert également pour le ir à l'arc.Un gentil Monsieur veut bien amener les chauffeurs récupérer les voitures à 5Km au Nord Est, sinon on aurait "ramassé" un bob orage de pluie et de grêle. Nuit au gite des "Randonneurs" à Chichilliane". Le dimanche16 nous attaquons le Veymont par le pas des Bachassons puiis on suit la longue crête Sud Nord pour atteindre le sommet (2350m environ) aprés des petits faux cols (pas des faux culxs...), redescente au pas "escarpé" de la Ville puis retour, un peu long pour certains, par le versant Est .
Trés belles randonnées avec 2400m de dénivelée et 4 km cumulés sur 2 jours. Trés beaux paysages avec une vue à 360° au sommet du Veymont.3Champs de Sabots de Vénus, de Muguets, de Gentianes de Koch, d'Anémones sylvestre dans les hêtraies et les paurages. Bouquetins, énormes marmottes bonnes à manger...). Merci à ceux qui m'ont fait confiance avec leur "pieds agiles"
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A 14, nous voilà partis à 6h du matin de Digne pour "affronter" ces 2 "monstres" trés connus du massif du Vercors. A 8h30 environ nous démarrons de Trézanne (avec sa superbe petite chapelle entiérement restaurée (toit en chaume, vitraux...etc) pour faire le tour du Mont Aiguille. Célébre aiguille orientée Nord Sud pour les grimpeurs avec ses 2Km de longueur, 1Km de largeur et 300m de hauteur. Le temps menace et la grêle arrive quand nous rejoignonns un petit foyer de ski de fond au dessus de Chichilianne qi sert également pour le ir à l'arc.Un gentil Monsieur veut bien amener les chauffeurs récupérer les voitures à 5Km au Nord Est, sinon on aurait "ramassé" un bob orage de pluie et de grêle. Nuit au gite des "Randonneurs" à Chichilliane". Le dimanche16 nous attaquons le Veymont par le pas des Bachassons puiis on suit la longue crête Sud Nord pour atteindre le sommet (2350m environ) aprés des petits faux cols (pas des faux culxs...), redescente au pas "escarpé" de la Ville puis retour, un peu long pour certains, par le versant Est .
Trés belles randonnées avec 2400m de dénivelée et 4 km cumulés sur 2 jours. Trés beaux paysages avec une vue à 360° au sommet du Veymont.3Champs de Sabots de Vénus, de Muguets, de Gentianes de Koch, d'Anémones sylvestre dans les hêtraies et les paurages. Bouquetins, énormes marmottes bonnes à manger...). Merci à ceux qui m'ont fait confiance avec leur "pieds agiles"
c4Partis de st Genis et non de St Geniez ! nous étions onze sous la conduite de Jeanni (Christian,Brigitte,Paul,Patricia,Yves, Christine Roland,Bernard,Eric,Gérard II et moi-même ) par un beau soleil. Dès les premiers lacets dans les rochers la chaleur se fait sentir, heureusement c'est de courte durée et vite nous gagnons l'ombre de la forêt pour accéder aux abords de la crête de Revuaire.La flore explose de tous cotés ainsi que les odeurs de thym; Très vite nous découvrons la fameuse Fraxinelle (Dictamnus albus ) si rare qu'elle est absente de beaucoup de flores en pleine floraison lors de notre passage. De fleur en fleur par la crête nous gagnons le sommet avec sa vue sur le bocage de Serre. Le temps d'un casse-croûte toujours aussi convivial nous entamons la descente par une magnifique forêt de pins noirs pour gagner le col et la maison forestière de Jubéo. Une photo témoigne du changement de paysage depuis la plantation de cette forêt. Puis la descente se poursuit par les gorges du Riou et ses nombreuses vasques. L'une d'elles sera l'occasion d'une halte rafraîchissante initiée par Pepette !
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c4Partis de st Genis et non de St Geniez ! nous étions onze sous la conduite de Jeanni (Christian,Brigitte,Paul,Patricia,Yves, Christine Roland,Bernard,Eric,Gérard II et moi-même ) par un beau soleil. Dès les premiers lacets dans les rochers la chaleur se fait sentir, heureusement c'est de courte durée et vite nous gagnons l'ombre de la forêt pour accéder aux abords de la crête de Revuaire.La flore explose de tous cotés ainsi que les odeurs de thym; Très vite nous découvrons la fameuse Fraxinelle (Dictamnus albus ) si rare qu'elle est absente de beaucoup de flores en pleine floraison lors de notre passage. De fleur en fleur par la crête nous gagnons le sommet avec sa vue sur le bocage de Serre. Le temps d'un casse-croûte toujours aussi convivial nous entamons la descente par une magnifique forêt de pins noirs pour gagner le col et la maison forestière de Jubéo. Une photo témoigne du changement de paysage depuis la plantation de cette forêt. Puis la descente se poursuit par les gorges du Riou et ses nombreuses vasques. L'une d'elles sera l'occasion d'une halte rafraîchissante initiée par Pepette !
Après une première tentative trois semaines auparavant repoussée par la pempête à St Etienne les Orgues nous étions six (Bernard, M-Agnès,P-Jean,Laurence,Jean-André et moi) sous la conduite de Nicole. Sur la route avant le gite de Lure nous avons eu la surprise d'assister à un combat de boxe entre deux lièvres indifférents à leurs spectateurs incrédules . Après cet intermède nous avons bravement pris le départ malgré un début d'averse, heureusement vite interrompu nous avions eu le temps de gagner le couvert de la hêtraie pour découvrir un site de charbonnières pour se souvenir de l'importance de la production de charbon de bois dans la forêt de Lure ainsi que de la vie des travailleurs italiens . Par une alternance de forêts et de landes dans lesquelles nous avons mesuré la richesse et la variété de la flore nous avons gagné le Cairn 2000 lieu de notre casse-croûte. Puis retour cette fois--ci par le chemin des crêtes sous un beau ciel menaçant avant un dernier plongeon pour rejoindre le gite de Lure.
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Après une première tentative trois semaines auparavant repoussée par la pempête à St Etienne les Orgues nous étions six (Bernard, M-Agnès,P-Jean,Laurence,Jean-André et moi) sous la conduite de Nicole. Sur la route avant le gite de Lure nous avons eu la surprise d'assister à un combat de boxe entre deux lièvres indifférents à leurs spectateurs incrédules . Après cet intermède nous avons bravement pris le départ malgré un début d'averse, heureusement vite interrompu nous avions eu le temps de gagner le couvert de la hêtraie pour découvrir un site de charbonnières pour se souvenir de l'importance de la production de charbon de bois dans la forêt de Lure ainsi que de la vie des travailleurs italiens . Par une alternance de forêts et de landes dans lesquelles nous avons mesuré la richesse et la variété de la flore nous avons gagné le Cairn 2000 lieu de notre casse-croûte. Puis retour cette fois--ci par le chemin des crêtes sous un beau ciel menaçant avant un dernier plongeon pour rejoindre le gite de Lure.
06/01/2024 WE sécurité: 1 Neige Avalanches + 1 j sortie
Nous étions 14 à participer à ce weekend raquettes initiation/piqûre de rappel sécurité avalanche à Larche les 6 et 7 janvier 2024.
Samedi 6/01 - Dès arrivés à Larche, deux groupes ont été formés, l’un mené par Philippe et Bernard (groupe initié) l’autre par Laurence (groupe formation initiale) pour réaliser les exercices d’organisation des secours avalanche et utilisation DVA, sonde et pelle.
Si la faible quantité de neige n’a pas permis d’effectuer du sondage et du pelletage profond, elle était cependant suffisante pour se familiariser/revoir l’utilisation du matériel de sécurité, les notions élémentaires de nivologie et la réalisation de nombreux exercices correspondant aux différentes situations potentiellement rencontrées lors d’une sortie raquettes à neige en terrain à risque d’avalanche : organisation de la recherche une seule victime, multi-victimes, un seul secouriste, plusieurs secouristes, repérage d’indices de surface, l’appel des secours dans zone de couverture et hors zone réseau, etc..
Hélas, l’exercice de communication avec le PGHM, a été contrarié par le dysfonctionnement de la radio VHF.
Ces exercices sur le terrain, et une fois les deux groupes installés au gite Le Refuge, ont été complétés par une présentation théorique présentée par Laurence. Celle-ci a été sérieusement perturbée par la présence d’un groupe d’un autre CAF présent au refuge, dont les membres semblaient faire un concours de celui qui parlerait le plus fort, rendant difficile, voire impossible d’entendre ce que Laurence avait à nous dire sur le processus de transformation et de stabilisation du manteau neigeux, les différentes structures de la neige, les différents types d’avalanches, l’influence de la température sur ce processus, de l’exposition des versants, de l’inclinaison des pentes, du rôle du vent comme architecte d’avalanches, de la quantité des précipitations, de la conduite à tenir face à un avalanché, etc…
Le repas s’est déroulé dans une ambiance toute aussi bruyante, le niveau sonore produit par le groupe de l’autre CAF atteignant par moment la limite du seuil du réflexe stapédien ! L’excellente qualité du repas préparé par Camille a cependant quelque peu compensé cela, mais les conditions étaient tout aussi défavorables pour la préparation collective et participative de la sortie du lendemain après le repas. (Lecture et interprétation du BRA, analyse du bulletin météo, choix de l’itinéraire et initiation à la méthode du 3X3 de Munter et à la CSV de Paulo Groebel, identification des risques, des passages clés, des niveaux de vigilance, mesures de réduction des risques, utilisation de la carte des pentes, des applications Yeti et Skitourenguru…)
Pour continuer dans le même registre, au moment de dormir, la sérénité du groupe n’a non seulement été perturbée par le bruit occasionné par les « djeuns » et moins « djeuns » de l’autre CAF (Bruit auquel Bernard a su néanmoins mettre un terme net en sortant en culote engueuler toute cette jolie compagnie fort impressionnée par cette irruption), mais aussi par une traitre au sein de notre propre groupe, qui au lieu de réviser dans le noir les notions fondamentales de « gradient de T° », « gobelet », «purge», etc., lisait à la frontale, empêchant par-là même certains de ronfler en paix, et, plus tard, a réveillé tout le groupe en ayant oublié d’éteindre son réveil réglé à 6h du matin alors qu’elle avait quitté le dortoir depuis belle lurette. Cette personne, dont nous tairons le nom par respect de la RGPD, a évidemment été immédiatement rajoutée à la liste noire du CAF de Digne, et comprenant sa faute, s’est auto-condamnée à rédiger le présent carnet de route pour se faire pardonner ses incivilités. Bref, c’est un groupe fatigué qui s’est réveillé le dimanche matin à Larche...
Dimanche 7/01 : Sortie encadrée par Laurence assistée par les autres encadrants du club : Sommet de l’Enclause (2712 m) – 9km, D+ 800 m, durée totale : 6h30mn.
Trace :
C’est par un temps mitigé faiblement neigeux que nous avons chaussé nos raquettes (et les skis pour Philippe) au parking du Col de Larche/ (Colle della Maddelena) à 8h30. Après le double test des DVA, nous avons entamé notre montée plein sud, coupant le GRP des Quatre Lacs/GRP la Frontière Fortifiée et traversant la zone marécageuse située au nord-ouest du Lago della Maddalena, sur une fine couche de neige sèche fraîchement tombée, légère en surface et gelée au contact du sol, avant de bifurquer sud-est pour cheminer loin des pentes de la Montagne de Prayer, laissant la Cime des Gorges et le Rouet sur notre droite.
Une première et brève pause vers 2100m a été mise à profit par Laurence pour nous faire observer des indices de transport de neige par le vent, illustrer un cas typique de manteau neigeux pas encore stabilisé (absence de cohésion entre la couche de neige « fraîche » et celle au sol « gelée ») et pour nous rappeler la technique de déplacement en dévers pour minimiser le risque de chute.
A environ 2150 m, nous avons bifurqué sud-ouest puis plein sud, pour monter hors des pentes supérieures à 30 ° sous le Rouet, mettant en pratique une des mesures de réduction du risque présentée par Laurence la veille, à savoir cheminer en respectant un espacement d’environ 15 à 20 mètres entre raquettistes.
Entre temps, le brouillard a commencé à s’inviter de la partie, réduisant la visibilité et la perception du relief, mais nous avons bénéficié du passage de plusieurs groupes de skieurs pour emprunter en partie leur trace.
Pour la dernière partie de la montée, le groupe s’est scindé en deux pour respecter le rythme de marche de tous, l’ensemble des participants se sont regroupés à l’abri du vent vers 2630 m tout près du sommet de l’Enclause. Quelques-uns sont montés jusqu’à la Croix malgré une visibilité nulle, histoire de pouvoir dire « j’y étais », évitant néanmoins de s’approcher trop près des corniques formées par le transport de neige dû au vent d’est.
Entre temps, Philippe en a profité pour dépeauter et se coordonner avec Laurence pour nous attendre après les passages clés de vigilance et de distanciation. Un choix très judicieux, puisqu’il nous aura servi de repère tout au long de cette première partie de la descente.
Vu le vent et la dégradation de la visibilité, nous n’avons pas chômé au sommet et avons très vite entrepris la redescente à notre tour, Françoise en tête et avec comme mesure de précaution additionnelle, de garder à vue le raquettiste devant et derrière nous.
La descente a été longue, avec une visibilité quasi nulle par moment, les ventres de certains criaient famine, quelques chutes de fatigue dans la poudreuse, une avarie de bâton, mais une neige fraîche très agréable sous les raquettes…Retour aux voitures vers 15h.
En fin de compte, une belle sortie, à refaire par jour de beau temps, et pour certains, avec de meilleures raquettes aux pieds.
Le picnic de midi a été mangé à l’heure du goûter dans un petit bar/resto après Larche, avant de nous séparer et de reprendre la route.
Merci à Laurence et à tous les organisateurs/encadrants de ce weekend sécurité avalanche !
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06/01/2024 WE sécurité: 1 Neige Avalanches + 1 j sortie
Nous étions 14 à participer à ce weekend raquettes initiation/piqûre de rappel sécurité avalanche à Larche les 6 et 7 janvier 2024.
Samedi 6/01 - Dès arrivés à Larche, deux groupes ont été formés, l’un mené par Philippe et Bernard (groupe initié) l’autre par Laurence (groupe formation initiale) pour réaliser les exercices d’organisation des secours avalanche et utilisation DVA, sonde et pelle.
Si la faible quantité de neige n’a pas permis d’effectuer du sondage et du pelletage profond, elle était cependant suffisante pour se familiariser/revoir l’utilisation du matériel de sécurité, les notions élémentaires de nivologie et la réalisation de nombreux exercices correspondant aux différentes situations potentiellement rencontrées lors d’une sortie raquettes à neige en terrain à risque d’avalanche : organisation de la recherche une seule victime, multi-victimes, un seul secouriste, plusieurs secouristes, repérage d’indices de surface, l’appel des secours dans zone de couverture et hors zone réseau, etc..
Hélas, l’exercice de communication avec le PGHM, a été contrarié par le dysfonctionnement de la radio VHF.
Ces exercices sur le terrain, et une fois les deux groupes installés au gite Le Refuge, ont été complétés par une présentation théorique présentée par Laurence. Celle-ci a été sérieusement perturbée par la présence d’un groupe d’un autre CAF présent au refuge, dont les membres semblaient faire un concours de celui qui parlerait le plus fort, rendant difficile, voire impossible d’entendre ce que Laurence avait à nous dire sur le processus de transformation et de stabilisation du manteau neigeux, les différentes structures de la neige, les différents types d’avalanches, l’influence de la température sur ce processus, de l’exposition des versants, de l’inclinaison des pentes, du rôle du vent comme architecte d’avalanches, de la quantité des précipitations, de la conduite à tenir face à un avalanché, etc…
Le repas s’est déroulé dans une ambiance toute aussi bruyante, le niveau sonore produit par le groupe de l’autre CAF atteignant par moment la limite du seuil du réflexe stapédien ! L’excellente qualité du repas préparé par Camille a cependant quelque peu compensé cela, mais les conditions étaient tout aussi défavorables pour la préparation collective et participative de la sortie du lendemain après le repas. (Lecture et interprétation du BRA, analyse du bulletin météo, choix de l’itinéraire et initiation à la méthode du 3X3 de Munter et à la CSV de Paulo Groebel, identification des risques, des passages clés, des niveaux de vigilance, mesures de réduction des risques, utilisation de la carte des pentes, des applications Yeti et Skitourenguru…)
Pour continuer dans le même registre, au moment de dormir, la sérénité du groupe n’a non seulement été perturbée par le bruit occasionné par les « djeuns » et moins « djeuns » de l’autre CAF (Bruit auquel Bernard a su néanmoins mettre un terme net en sortant en culote engueuler toute cette jolie compagnie fort impressionnée par cette irruption), mais aussi par une traitre au sein de notre propre groupe, qui au lieu de réviser dans le noir les notions fondamentales de « gradient de T° », « gobelet », «purge», etc., lisait à la frontale, empêchant par-là même certains de ronfler en paix, et, plus tard, a réveillé tout le groupe en ayant oublié d’éteindre son réveil réglé à 6h du matin alors qu’elle avait quitté le dortoir depuis belle lurette. Cette personne, dont nous tairons le nom par respect de la RGPD, a évidemment été immédiatement rajoutée à la liste noire du CAF de Digne, et comprenant sa faute, s’est auto-condamnée à rédiger le présent carnet de route pour se faire pardonner ses incivilités. Bref, c’est un groupe fatigué qui s’est réveillé le dimanche matin à Larche...
Dimanche 7/01 : Sortie encadrée par Laurence assistée par les autres encadrants du club : Sommet de l’Enclause (2712 m) – 9km, D+ 800 m, durée totale : 6h30mn.
Trace :
C’est par un temps mitigé faiblement neigeux que nous avons chaussé nos raquettes (et les skis pour Philippe) au parking du Col de Larche/ (Colle della Maddelena) à 8h30. Après le double test des DVA, nous avons entamé notre montée plein sud, coupant le GRP des Quatre Lacs/GRP la Frontière Fortifiée et traversant la zone marécageuse située au nord-ouest du Lago della Maddalena, sur une fine couche de neige sèche fraîchement tombée, légère en surface et gelée au contact du sol, avant de bifurquer sud-est pour cheminer loin des pentes de la Montagne de Prayer, laissant la Cime des Gorges et le Rouet sur notre droite.
Une première et brève pause vers 2100m a été mise à profit par Laurence pour nous faire observer des indices de transport de neige par le vent, illustrer un cas typique de manteau neigeux pas encore stabilisé (absence de cohésion entre la couche de neige « fraîche » et celle au sol « gelée ») et pour nous rappeler la technique de déplacement en dévers pour minimiser le risque de chute.
A environ 2150 m, nous avons bifurqué sud-ouest puis plein sud, pour monter hors des pentes supérieures à 30 ° sous le Rouet, mettant en pratique une des mesures de réduction du risque présentée par Laurence la veille, à savoir cheminer en respectant un espacement d’environ 15 à 20 mètres entre raquettistes.
Entre temps, le brouillard a commencé à s’inviter de la partie, réduisant la visibilité et la perception du relief, mais nous avons bénéficié du passage de plusieurs groupes de skieurs pour emprunter en partie leur trace.
Pour la dernière partie de la montée, le groupe s’est scindé en deux pour respecter le rythme de marche de tous, l’ensemble des participants se sont regroupés à l’abri du vent vers 2630 m tout près du sommet de l’Enclause. Quelques-uns sont montés jusqu’à la Croix malgré une visibilité nulle, histoire de pouvoir dire « j’y étais », évitant néanmoins de s’approcher trop près des corniques formées par le transport de neige dû au vent d’est.
Entre temps, Philippe en a profité pour dépeauter et se coordonner avec Laurence pour nous attendre après les passages clés de vigilance et de distanciation. Un choix très judicieux, puisqu’il nous aura servi de repère tout au long de cette première partie de la descente.
Vu le vent et la dégradation de la visibilité, nous n’avons pas chômé au sommet et avons très vite entrepris la redescente à notre tour, Françoise en tête et avec comme mesure de précaution additionnelle, de garder à vue le raquettiste devant et derrière nous.
La descente a été longue, avec une visibilité quasi nulle par moment, les ventres de certains criaient famine, quelques chutes de fatigue dans la poudreuse, une avarie de bâton, mais une neige fraîche très agréable sous les raquettes…Retour aux voitures vers 15h.
En fin de compte, une belle sortie, à refaire par jour de beau temps, et pour certains, avec de meilleures raquettes aux pieds.
Le picnic de midi a été mangé à l’heure du goûter dans un petit bar/resto après Larche, avant de nous séparer et de reprendre la route.
Merci à Laurence et à tous les organisateurs/encadrants de ce weekend sécurité avalanche !
Balade à travers les hameaux abandonnés au dessus du lac de serre.ponçon pour arriver en vue de la baie st.Michel et de sa chapelle .
Une petite halte au dolmen du villard avant de retrouver nos véhicules.
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Balade à travers les hameaux abandonnés au dessus du lac de serre.ponçon pour arriver en vue de la baie st.Michel et de sa chapelle .
Une petite halte au dolmen du villard avant de retrouver nos véhicules.
Nous étions 18, un vrai troupeau (Bêêê..., Lolo tu as du succés c'est vrai gue l'on a vu un troupeau de chévres au loin sur une vire...). Nous avons donc longé, en rive gauche du Verdon, cet ancien canal (construit en 5 ans par des "Bagnards"sous Napoléon 3) pour alimenter en eau potable le bassin versant d'Aix en Provence. 180 Km, 40 tunnels, la plûspart sont fermés car il y a la présence d'une espéces rare de Chauve Souris. On en traverse un et il faut avoir des bottes ou traverser pieds nus (l'eau n'est pas chaude...) puis on remonte un fond de vallon où les buis, recouverts de mousse vertes de + de 10 cm de longueur, ont + de 8m de hauteur. On se croirait en Guyane. On remonte à la fin sur une crête pout atteindre la Chapelle Sainte Maxime..Casse Croute bien mérité et arrosé bien entendu. Retour par un sentier différent qui rejoint celui pris à l'aller. Trés beau temps, les fleurs sont là, les arbres bourgeonnent, les canoés, les avirons, les pédalos sont aussi de sortie.
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Nous étions 18, un vrai troupeau (Bêêê..., Lolo tu as du succés c'est vrai gue l'on a vu un troupeau de chévres au loin sur une vire...). Nous avons donc longé, en rive gauche du Verdon, cet ancien canal (construit en 5 ans par des "Bagnards"sous Napoléon 3) pour alimenter en eau potable le bassin versant d'Aix en Provence. 180 Km, 40 tunnels, la plûspart sont fermés car il y a la présence d'une espéces rare de Chauve Souris. On en traverse un et il faut avoir des bottes ou traverser pieds nus (l'eau n'est pas chaude...) puis on remonte un fond de vallon où les buis, recouverts de mousse vertes de + de 10 cm de longueur, ont + de 8m de hauteur. On se croirait en Guyane. On remonte à la fin sur une crête pout atteindre la Chapelle Sainte Maxime..Casse Croute bien mérité et arrosé bien entendu. Retour par un sentier différent qui rejoint celui pris à l'aller. Trés beau temps, les fleurs sont là, les arbres bourgeonnent, les canoés, les avirons, les pédalos sont aussi de sortie.
Le dimanche 7 avril Janny avec une équipe de 4 personnes (Liliane, Christine, Christian et Alain) gravit les pentes sud, au dessus des Courtiers, pour atteindre la chapelle du Cousson.Un peu de neige, tombée la veille, nous attendait en haut ce qui permit de "retrouver" nos traces au retour
Cette neige donnait des couleurs différentes au paysage et l'on pouvait "lire" dans cette neige les traces laissées par les animaux.
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Le dimanche 7 avril Janny avec une équipe de 4 personnes (Liliane, Christine, Christian et Alain) gravit les pentes sud, au dessus des Courtiers, pour atteindre la chapelle du Cousson.Un peu de neige, tombée la veille, nous attendait en haut ce qui permit de "retrouver" nos traces au retour
Cette neige donnait des couleurs différentes au paysage et l'on pouvait "lire" dans cette neige les traces laissées par les animaux.



