Tests carnets de route

Belle session le weekend des 9 et 10 août dans le Queyras, pour conclure l’initiation alpinisme de l’exercice 2024-2025.
Après une petite séance sur le site de couenne du Cornivier, au-dessus de Saint Véran, pour se remettre « les choses » en mémoire, l’objectif du dimanche était la Voie Académique au Bric Bouchet.
Belle course d’arête de 300 m. de dénivelé coté AD réalisée par une météo caniculaire qui a un peu séché les 6 participants. Elle alterne les progressions en tirant les longueurs, en corde tendue, en laisse. Parfait pour travailler le terrain montagne en rocher.
Avec Emilie, Ghislain, Jean-Marc et Philippe encadrés par Cécile et Dom.

Belle session le weekend des 9 et 10 août dans le Queyras, pour conclure l’initiation alpinisme de l’exercice 2024-2025.
Après une petite séance sur le site de couenne du Cornivier, au-dessus de Saint Véran, pour se remettre « les choses » en mémoire, l’objectif du dimanche était la Voie Académique au Bric Bouchet.
Belle course d’arête de 300 m. de dénivelé coté AD réalisée par une météo caniculaire qui a un peu séché les 6 participants. Elle alterne les progressions en tirant les longueurs, en corde tendue, en laisse. Parfait pour travailler le terrain montagne en rocher.
Avec Emilie, Ghislain, Jean-Marc et Philippe encadrés par Cécile et Dom.

De belles réalisations à l’actif des 9 grimpeurs du club qui ont participé au séjour dans le massif de l’Argentera, du 20 au 26 juillet.
Pour les 3 premiers jours, le « camp de base » était le refuge Remondino . De là, répartis en plusieurs cordées et avec une belle météo, ils ont pu réaliser des courses en terrain montagne, en voies équipées et des itinéraires réunissant terrain d’av. et voies spitées :
- Cima sud de l’Argentera par l’arête Sigismondi
- La Nasta par l’éperon Vernet
- Cima sud de l’Argentera par la Gruppo Aosta et l’arête sud
- Punta Laurenti par la via Pugno di Mosche
- Et autres « bricoles » …
Le jeudi matin fut consacré à la traversée entre le refuge Remondino et le refuge Bozano, situé sous le Corno Stella (déjà bien connu de plusieurs grimpeurs du club). Belle « bavante », quelque fois bien aérienne !
A partir de Bozano, nous nous sommes orientés sur des voies équipées (bon, avec quelques fois un peu de gaz entre les points…), dans le Corno ou dans le Chainon des guides :
- La Carlo Rossano
- Regalami un sorriso
- Banderas
- Paté de foie (grimpée par 2 végées !!!)
Dommage ! La pluie est arrivée le dernier jour qui aurait dû permettre une grosse demi-journée de grimpe avant le retour sur Digne. Mais tout le monde a bien envie de refaire un séjour Corno en 2026.
Un grand bravo à Marco du refuge Bozano pour la qualité de son accueil.

De belles réalisations à l’actif des 9 grimpeurs du club qui ont participé au séjour dans le massif de l’Argentera, du 20 au 26 juillet.
Pour les 3 premiers jours, le « camp de base » était le refuge Remondino . De là, répartis en plusieurs cordées et avec une belle météo, ils ont pu réaliser des courses en terrain montagne, en voies équipées et des itinéraires réunissant terrain d’av. et voies spitées :
- Cima sud de l’Argentera par l’arête Sigismondi
- La Nasta par l’éperon Vernet
- Cima sud de l’Argentera par la Gruppo Aosta et l’arête sud
- Punta Laurenti par la via Pugno di Mosche
- Et autres « bricoles » …
Le jeudi matin fut consacré à la traversée entre le refuge Remondino et le refuge Bozano, situé sous le Corno Stella (déjà bien connu de plusieurs grimpeurs du club). Belle « bavante », quelque fois bien aérienne !
A partir de Bozano, nous nous sommes orientés sur des voies équipées (bon, avec quelques fois un peu de gaz entre les points…), dans le Corno ou dans le Chainon des guides :
- La Carlo Rossano
- Regalami un sorriso
- Banderas
- Paté de foie (grimpée par 2 végées !!!)
Dommage ! La pluie est arrivée le dernier jour qui aurait dû permettre une grosse demi-journée de grimpe avant le retour sur Digne. Mais tout le monde a bien envie de refaire un séjour Corno en 2026.
Un grand bravo à Marco du refuge Bozano pour la qualité de son accueil.

Le rassemblement jeunes organisé par le Comité Régional Caf PACA à Ailefroide du 6 au 10 juillet 2024 a remporté un grand succès. Plus de 120 jeunes de la région, dont 15 de l’école d’aventure Digne Ubaye, ont profité de l’action sous une météo globalement clémente.
Couennes le dimanche après-midi,
Via ferrata, canyon, Grande Voie le lundi.
Initiation alpinisme au col du Sélé et sur le Glacier Blanc le mardi et mercredi.
Course d’orientation et rangement du camp le jeudi matin.
Un immense merci aux organisateurs, aux encadrants, et à la motivation des jeunes pour ce séjour très formateur et convivial.

Le rassemblement jeunes organisé par le Comité Régional Caf PACA à Ailefroide du 6 au 10 juillet 2024 a remporté un grand succès. Plus de 120 jeunes de la région, dont 15 de l’école d’aventure Digne Ubaye, ont profité de l’action sous une météo globalement clémente.
Couennes le dimanche après-midi,
Via ferrata, canyon, Grande Voie le lundi.
Initiation alpinisme au col du Sélé et sur le Glacier Blanc le mardi et mercredi.
Course d’orientation et rangement du camp le jeudi matin.
Un immense merci aux organisateurs, aux encadrants, et à la motivation des jeunes pour ce séjour très formateur et convivial.
14 jeunes ont profité d’une belle descente en rafting sur l’Ubaye, de la Condamine à Barcelonnette, avec un bon niveau d’eau turquoise et sous un beau soleil de Provence.
Merci à Eric, notre guide, pour la qualité de sa prestation et son accueil on ne peut plus chaleureux.
Belle ambiance et bonne humeur ont encore marqué une journée d’activité de l’école d’aventure qui s’est conclue autour d’un piquenique au parc de la Sapinière à Barcelonnette.

14 jeunes ont profité d’une belle descente en rafting sur l’Ubaye, de la Condamine à Barcelonnette, avec un bon niveau d’eau turquoise et sous un beau soleil de Provence.
Merci à Eric, notre guide, pour la qualité de sa prestation et son accueil on ne peut plus chaleureux.
Belle ambiance et bonne humeur ont encore marqué une journée d’activité de l’école d’aventure qui s’est conclue autour d’un piquenique au parc de la Sapinière à Barcelonnette.

Le SIMPLON, col mythique des Alpes, au fin fond du Valais, près de la frontière italienne.
Dans cet alléchant programme de 5 jours, concocté par notre duo d’encadrants de choc, Sylvaine et Marco, pas mal de surprises nous attendaient en fait.
D’abord un groupe, quasi-mythique lui aussi, joyeux surtout, mais assez hétérogène si on analyse la performance sportive, avec 5 athlètes et 2 boulets (JPP, les initiales suffiront), duo également très en pointe sur la partie technique (nœud Prussik - rien que le nom déjà c’était pas gagné, piolet déposé au pied du rocher à gravir et crampons montés à l’envers, pointes à l’arrière, si, si). Au moins on aura fait sourire Marco, enfin je crois !
Ensuite, Sylvaine et Marco ont trouvé intéressant de nous loger à l’hospice (du Simplon), peut-être pour plus tard, à voir. Un bâtiment très imposant, de 4 niveaux, datant du XIXème siècle, isolé, à 2.000 m d’altitude, au pied de pics majestueux : tout ce qu’il faut pour tourner un bon film à suspens, entre le Nom de la Rose et Bétharram. Toutefois, pour être honnête, l’intérieur était très confortable, beaucoup de places pour l’ensemble des hôtes, des salons, une bibliothèque digne d’un château, des tables de ping-pong, un piano à disposition, une église, beaucoup de bois également, et une vraie chaleur (humaine et thermique). Du coup, on aura été 5 à assister aux vêpres, deux mécréants préférant stationner à proximité du bar...
Un sacré contraste aussi entre skieurs vêtus de tenues chatoyantes, bronzés au maximum - fin de saison oblige, errant dans d’immenses couloirs avec beaucoup de matériel clinquant, et les 4 chanoines du Grand Saint Bernard, habillés de manière traditionnelle, qui accueillent, depuis 150 ans, dans un calme propice au recueillement, les voyageurs apeurés, transis de froid, et souvent en perdition, le tout gratuitement comme le voulait la règle de St-Bernard. L’hébergement est devenu payant, mais ça reste quand même bon marché (pour la Suisse) ! Et je ne sais pourquoi, mais la quasi-totalité des pensionnaires étaient français...
Et puis sinon pour pimenter un peu ce séjour, le commando LAFONT / ROSSO a voulu nous pousser dans nos retranchements en organisant des rando à ski au beau milieu d’un champ de tir, largement dévolu à l’artillerie suisse, si, si, ça ne s’invente pas. Une douzaine de tanks / obusiers s’en sont donné à cœur joie pour viser, avec des obus chargés, différentes combes surplombant le site, dans un concert de détonations particulièrement sonores, sans parler de l’écho qui renvoyaient celles-ci de part en part. Une pensée pour Francis qui auraient sans aucun doute apprécié ce grand spectacle, d’autant que le balisage de la zone ciblée n’était pas franchement rigoureux. Un plan de tir était bien affiché à l’hospice, mais rédigé en allemand et indiquant des zones de sécurité ou de danger, de toute façon non respectées par les artilleurs...Sur la dernière sortie, nous avons ainsi débouché 40 m au-dessus de 3 tanks en position de tir. Curieusement, aucun d’entre nous n’aura pris le temps de photographier la scène, l’un d’eux ayant subtilement orienté son canon vers la cordée bas-alpine (l’humour suisse sans doute !). Etonnant Valais et curieux spectacle toutefois que celui d’une armée de défense qui s’exerce en pulvérisant les crêtes d’un site grandiose avoisinant les 4.000 m. Tout cela sans toutefois troubler la méditation et la bonhommie des moines de l’hospice habitués à ces exercices semestriels.
Côté ski, …on n’en aurait presque oublié que c’était l’objectif de ce séjour ! tout a commencé en douceur avec une mise en jambe bien sentie, histoire de réveiller nos muscles et d’apprivoiser nos peaux de phoque et de slalomer entre les gouttes.
Le 28 avril, nous attaquons fort avec l’ascension du Hübschhorn (3192 m, AD) : 1194 m de dénivelé positif pour une belle entrée en matière. Le sommet se mérite, avec un final en crampons. La redescente se fait sur une neige parfaite et un final musclé dans une neige lourde et profonde. Idéal pour parfaire notre art des conversions… et mettre à l’épreuve nos cuisses déjà bien sollicitées !
Le 29 avril, direction le majestueux Breithorn (3438 m, PD+) pour les uns et le monte Léone (3552m, AD+) et son cirque pour les autres. On frôle le sommet mais le brouillard nous joue des tours. Arrêt stratégique au col à 3338 m pour les uns et replis un peu plus lion pour les autres. Descente dans une purée de pois, ambiance mystique garantie ! Une journée de 13 km, aussi belle que sauvage.
Le 30 avril, cap sur le Pitzhorli (2737 m, PD-). La neige se fait capricieuse en bas, nous obligeant à slalomer entre les cailloux et les buissons. Mais dès qu’on prend un peu de hauteur, elle redevient un vrai régal sous nos skis. Encore 841 m de D+ et 11,6 km de plaisir en montagne. ! La faune locale s’éveille : marmottes curieuses et renard furtif sont de la partie.
Le 1er mai, pour finir en beauté, nous explorons la crête du Straffulgrat (PD-) à l’est du Pitzhorli, 673m de D+ sur près de 10 km. Les jambes sont fatiguées, mais les sourires sont grands et les cœurs remplis de souvenirs.
En bref, de très belles randonnées (pas toutes faciles non plus), des vues superbes (le Cervin, enfin sans doute, ou alors l’un de ses cousins), un accueil vraiment original, simple et bienveillant, et de belles surprises avec un groupe très sympa emmené par un duo qui, désormais, ne recule devant rien pour porter au plus haut les couleurs du CAF de Haute-Provence.
Avis aux encadrants, il faudra faire encore plus fort et plus original l’année prochaine ! Et surtout un grand merci à Sylvaine et Marco pour cette organisation sans faille dans une ambiance détendue.

Le SIMPLON, col mythique des Alpes, au fin fond du Valais, près de la frontière italienne.
Dans cet alléchant programme de 5 jours, concocté par notre duo d’encadrants de choc, Sylvaine et Marco, pas mal de surprises nous attendaient en fait.
D’abord un groupe, quasi-mythique lui aussi, joyeux surtout, mais assez hétérogène si on analyse la performance sportive, avec 5 athlètes et 2 boulets (JPP, les initiales suffiront), duo également très en pointe sur la partie technique (nœud Prussik - rien que le nom déjà c’était pas gagné, piolet déposé au pied du rocher à gravir et crampons montés à l’envers, pointes à l’arrière, si, si). Au moins on aura fait sourire Marco, enfin je crois !
Ensuite, Sylvaine et Marco ont trouvé intéressant de nous loger à l’hospice (du Simplon), peut-être pour plus tard, à voir. Un bâtiment très imposant, de 4 niveaux, datant du XIXème siècle, isolé, à 2.000 m d’altitude, au pied de pics majestueux : tout ce qu’il faut pour tourner un bon film à suspens, entre le Nom de la Rose et Bétharram. Toutefois, pour être honnête, l’intérieur était très confortable, beaucoup de places pour l’ensemble des hôtes, des salons, une bibliothèque digne d’un château, des tables de ping-pong, un piano à disposition, une église, beaucoup de bois également, et une vraie chaleur (humaine et thermique). Du coup, on aura été 5 à assister aux vêpres, deux mécréants préférant stationner à proximité du bar...
Un sacré contraste aussi entre skieurs vêtus de tenues chatoyantes, bronzés au maximum - fin de saison oblige, errant dans d’immenses couloirs avec beaucoup de matériel clinquant, et les 4 chanoines du Grand Saint Bernard, habillés de manière traditionnelle, qui accueillent, depuis 150 ans, dans un calme propice au recueillement, les voyageurs apeurés, transis de froid, et souvent en perdition, le tout gratuitement comme le voulait la règle de St-Bernard. L’hébergement est devenu payant, mais ça reste quand même bon marché (pour la Suisse) ! Et je ne sais pourquoi, mais la quasi-totalité des pensionnaires étaient français...
Et puis sinon pour pimenter un peu ce séjour, le commando LAFONT / ROSSO a voulu nous pousser dans nos retranchements en organisant des rando à ski au beau milieu d’un champ de tir, largement dévolu à l’artillerie suisse, si, si, ça ne s’invente pas. Une douzaine de tanks / obusiers s’en sont donné à cœur joie pour viser, avec des obus chargés, différentes combes surplombant le site, dans un concert de détonations particulièrement sonores, sans parler de l’écho qui renvoyaient celles-ci de part en part. Une pensée pour Francis qui auraient sans aucun doute apprécié ce grand spectacle, d’autant que le balisage de la zone ciblée n’était pas franchement rigoureux. Un plan de tir était bien affiché à l’hospice, mais rédigé en allemand et indiquant des zones de sécurité ou de danger, de toute façon non respectées par les artilleurs...Sur la dernière sortie, nous avons ainsi débouché 40 m au-dessus de 3 tanks en position de tir. Curieusement, aucun d’entre nous n’aura pris le temps de photographier la scène, l’un d’eux ayant subtilement orienté son canon vers la cordée bas-alpine (l’humour suisse sans doute !). Etonnant Valais et curieux spectacle toutefois que celui d’une armée de défense qui s’exerce en pulvérisant les crêtes d’un site grandiose avoisinant les 4.000 m. Tout cela sans toutefois troubler la méditation et la bonhommie des moines de l’hospice habitués à ces exercices semestriels.
Côté ski, …on n’en aurait presque oublié que c’était l’objectif de ce séjour ! tout a commencé en douceur avec une mise en jambe bien sentie, histoire de réveiller nos muscles et d’apprivoiser nos peaux de phoque et de slalomer entre les gouttes.
Le 28 avril, nous attaquons fort avec l’ascension du Hübschhorn (3192 m, AD) : 1194 m de dénivelé positif pour une belle entrée en matière. Le sommet se mérite, avec un final en crampons. La redescente se fait sur une neige parfaite et un final musclé dans une neige lourde et profonde. Idéal pour parfaire notre art des conversions… et mettre à l’épreuve nos cuisses déjà bien sollicitées !
Le 29 avril, direction le majestueux Breithorn (3438 m, PD+) pour les uns et le monte Léone (3552m, AD+) et son cirque pour les autres. On frôle le sommet mais le brouillard nous joue des tours. Arrêt stratégique au col à 3338 m pour les uns et replis un peu plus lion pour les autres. Descente dans une purée de pois, ambiance mystique garantie ! Une journée de 13 km, aussi belle que sauvage.
Le 30 avril, cap sur le Pitzhorli (2737 m, PD-). La neige se fait capricieuse en bas, nous obligeant à slalomer entre les cailloux et les buissons. Mais dès qu’on prend un peu de hauteur, elle redevient un vrai régal sous nos skis. Encore 841 m de D+ et 11,6 km de plaisir en montagne. ! La faune locale s’éveille : marmottes curieuses et renard furtif sont de la partie.
Le 1er mai, pour finir en beauté, nous explorons la crête du Straffulgrat (PD-) à l’est du Pitzhorli, 673m de D+ sur près de 10 km. Les jambes sont fatiguées, mais les sourires sont grands et les cœurs remplis de souvenirs.
En bref, de très belles randonnées (pas toutes faciles non plus), des vues superbes (le Cervin, enfin sans doute, ou alors l’un de ses cousins), un accueil vraiment original, simple et bienveillant, et de belles surprises avec un groupe très sympa emmené par un duo qui, désormais, ne recule devant rien pour porter au plus haut les couleurs du CAF de Haute-Provence.
Avis aux encadrants, il faudra faire encore plus fort et plus original l’année prochaine ! Et surtout un grand merci à Sylvaine et Marco pour cette organisation sans faille dans une ambiance détendue.

C'est un samedi à 7h30 que les vaillants pionniers de la section spéléo du CAF de Haute-Provence se retrouvèrent sur le charmant parking de la salle pour le coup d'envoi de la saison : Arya et Sylvain (les courageux encadrants isérois), Bastien et Mathilde (chargée du comptage des chauve-souris), Rémi, Anthony et Lyse.
En gueule de bois, certains (Lyse pour ne pas la nommer), regrettaient déjà d'etre là. Regret confirmé 1h30 plus tard quand la petite troupe, véhiculée d'une main de maître par Anthony et par Sylvain sur les routes sinueuses du plateau d'Albion, se trouva devant l'entrée béante du gouffre choisi par Arya et Sylvain pour cette première journée. (aven Borel à Saint Christol, 84)
"Ça va le faire", assura Bastien, vêtu d'une combinaison flambant neuve prêtée par Maxime Goralski pour l'occasion, alors que Lyse palissait a vue d'œil.
Tandis qu'Arya montait le premier relais, Sylvain expliquait les manip aux quatre novices. (Rémy étant deja un expert chevronné, avec 3 décennies d'aventures sous terraines à son actif, comme en témoigne l'état de son matériel).
Motivée par l'appel des chauves souris, Mathilde fut la première à sauter dans le puits (20 mètres de descente), faisant ainsi remonter la côte de performance féminine sévèrement entamée par Lyse (toujours pas emballée par le premier rappel).
Finalement, une fois descendu en fil d'araignée au fond du puits sans possibilité de retour, tout le monde se sentit beaucoup plus détendu. Les deux puits suivants passèrent en deux coups de cuillère à pot sous les encouragements de Sylvain. Jusqu'au premier méandre....
L’enchaînement du premier méandre nous donna l’occasion de commencer à nous couvrir de cette couche de crasse si caractéristique du spéléologue. Ce premier méandre fut franchi sans trop d’encombre, mais il était là pour nous échauffer avant le second…
Le rappel suivant nous y mena tout droit.
Après quelques explications d’Arya sur la géologie du secteur et sur les magnifiques formations rocheuses visibles dans ce puits, il fallut s’attaquer au second méandre.
Celui-ci ne fut pas aussi facile que le premier : marche en égyptienne, squats, progression à quatre pattes et en rampant étaient au rendez-vous. La claustrophobie potentielle de certains fut mise à rude épreuve.
(Note : les genouillères, c’est quand même important…).
Après quelques dizaines de minutes à se traîner au milieu de ces tunnels, la vue sur le dernier rappel et sur la chambre du pique-nique apparut (enfin) devant nous.
Diversité de repas selon les personnes, mais on se rassemblait (a peu près) tous sur la bonne boisson chaude tout droit sortie du réchaud d’Arya.
Ce réchaud d'Arya qui semblait être un luxe fut salvateur puisque nous déjeunions au pied de cette petite cascade bien rafraîchissante qui finit par nous humidifier correctement.
C'est après cette petite pose réconfortante que nous décidions d'entamer la remontée après une démonstration d'Arya sur l'utilisation des bloqueurs et du "décrollage"
Toute la petite équipe pleine d'entrain et d'optimisme gravit ce puits avec allégresse.
S'en suivi la progression dans les étroitures et méandres dans le sens de la remontée,
moment tendu pour Lyse qui fini par surmonter ses craintes et franchir les obstacles facilement.
Rémi fit profiter à toute l'équipe du doux parfum de son "super rustique rétro éclairage acétylène" cet arôme qui se diffusait dans toute la cavité ravit tout le monde, avec les craintes d'Arya quant au risque de maux de tête mais aussi la production d'une flamme vive pouvant brûler les cordes et les postérieurs.
Puis les deux dernières remontées sur cordes, avant de revoir la lumière naturelle.
Chacun commence à apprivoiser le mécanisme des bloqueurs, ainsi que la fastidieuse opération du décrollage.
L'ensemble de l'équipe est ravie de cette magnifique journée, qui se finit dans un cours d'eau de Digne-les-Bains, où l'eau manque déjà. Le nettoyage du matériel flambant neuf que le CAF de Haute-Provence a mis à disposition pour beaucoup, se fit avec sérieux et bonne humeur.
Un grand MERCI au couple Arya et Sylvain pour leur passion communicative.
Vivement notre retour sous terre avec ses journées caniculaires....
C'est un samedi à 7h30 que les vaillants pionniers de la section spéléo du CAF de Haute-Provence se retrouvèrent sur le charmant parking de la salle pour le coup d'envoi de la saison : Arya et Sylvain (les courageux encadrants isérois), Bastien et Mathilde (chargée du comptage des chauve-souris), Rémi, Anthony et Lyse.
En gueule de bois, certains (Lyse pour ne pas la nommer), regrettaient déjà d'etre là. Regret confirmé 1h30 plus tard quand la petite troupe, véhiculée d'une main de maître par Anthony et par Sylvain sur les routes sinueuses du plateau d'Albion, se trouva devant l'entrée béante du gouffre choisi par Arya et Sylvain pour cette première journée. (aven Borel à Saint Christol, 84)
"Ça va le faire", assura Bastien, vêtu d'une combinaison flambant neuve prêtée par Maxime Goralski pour l'occasion, alors que Lyse palissait a vue d'œil.
Tandis qu'Arya montait le premier relais, Sylvain expliquait les manip aux quatre novices. (Rémy étant deja un expert chevronné, avec 3 décennies d'aventures sous terraines à son actif, comme en témoigne l'état de son matériel).
Motivée par l'appel des chauves souris, Mathilde fut la première à sauter dans le puits (20 mètres de descente), faisant ainsi remonter la côte de performance féminine sévèrement entamée par Lyse (toujours pas emballée par le premier rappel).
Finalement, une fois descendu en fil d'araignée au fond du puits sans possibilité de retour, tout le monde se sentit beaucoup plus détendu. Les deux puits suivants passèrent en deux coups de cuillère à pot sous les encouragements de Sylvain. Jusqu'au premier méandre....
L’enchaînement du premier méandre nous donna l’occasion de commencer à nous couvrir de cette couche de crasse si caractéristique du spéléologue. Ce premier méandre fut franchi sans trop d’encombre, mais il était là pour nous échauffer avant le second…
Le rappel suivant nous y mena tout droit.
Après quelques explications d’Arya sur la géologie du secteur et sur les magnifiques formations rocheuses visibles dans ce puits, il fallut s’attaquer au second méandre.
Celui-ci ne fut pas aussi facile que le premier : marche en égyptienne, squats, progression à quatre pattes et en rampant étaient au rendez-vous. La claustrophobie potentielle de certains fut mise à rude épreuve.
(Note : les genouillères, c’est quand même important…).
Après quelques dizaines de minutes à se traîner au milieu de ces tunnels, la vue sur le dernier rappel et sur la chambre du pique-nique apparut (enfin) devant nous.
Diversité de repas selon les personnes, mais on se rassemblait (a peu près) tous sur la bonne boisson chaude tout droit sortie du réchaud d’Arya.
Ce réchaud d'Arya qui semblait être un luxe fut salvateur puisque nous déjeunions au pied de cette petite cascade bien rafraîchissante qui finit par nous humidifier correctement.
C'est après cette petite pose réconfortante que nous décidions d'entamer la remontée après une démonstration d'Arya sur l'utilisation des bloqueurs et du "décrollage"
Toute la petite équipe pleine d'entrain et d'optimisme gravit ce puits avec allégresse.
S'en suivi la progression dans les étroitures et méandres dans le sens de la remontée,
moment tendu pour Lyse qui fini par surmonter ses craintes et franchir les obstacles facilement.
Rémi fit profiter à toute l'équipe du doux parfum de son "super rustique rétro éclairage acétylène" cet arôme qui se diffusait dans toute la cavité ravit tout le monde, avec les craintes d'Arya quant au risque de maux de tête mais aussi la production d'une flamme vive pouvant brûler les cordes et les postérieurs.
Puis les deux dernières remontées sur cordes, avant de revoir la lumière naturelle.
Chacun commence à apprivoiser le mécanisme des bloqueurs, ainsi que la fastidieuse opération du décrollage.
L'ensemble de l'équipe est ravie de cette magnifique journée, qui se finit dans un cours d'eau de Digne-les-Bains, où l'eau manque déjà. Le nettoyage du matériel flambant neuf que le CAF de Haute-Provence a mis à disposition pour beaucoup, se fit avec sérieux et bonne humeur.
Un grand MERCI au couple Arya et Sylvain pour leur passion communicative.
Vivement notre retour sous terre avec ses journées caniculaires....
Nous avons passé 4 jours à Saint Dalmas le Selvage, dans le gite de Philippe dont l'accueil et les bonnes histoires nous ont charmés. Le rendez vous ce premier matin était à Roya, quelques kilomètres sous St Etienne de Tinée. Certains avaient fait la route le matin, se levant à 4h, d'autres étaient arrivés la veille. A 9h45, tout le monde était prêt et les skis sur le dos, nous démarrons la rando direction le sommet de Mounier, par un sentier qui court derrière le village. La rivière traversée, les choses se compliquent rapidement, Le chemin pentu est glacé, et il est très compliqué d'avancer. On glisse, on s'aide, on repart et on chausse les skis 2h après...Le vallon De Maïris nous parait interminable. Le vallon s'ouvre enfin, on s'aperçoit qu'il n'y pas beaucoup de neige et qu'il faut changer de projet; Ce sera direction le col de Crousette. Le groupe avance au gré des rythmes de chacun, et tout le monde se retrouve vers 14h, pour le pique nique à la cabane. Le lendemain samedi, objectif col de Braïssa à partir de St Dalmas. Une montée d'abord sur piste, puis dans un merveilleux bois de mélèzes pluri centenaires, un vallon ravissant, et une neige excellente nous aident à franchir les 980 m de dénivelé. Le soleil est au rendez vous, quelle superbe journée! Dimanche, le temps est annoncé à la neige dans l'après midi. Nous tentons la crête de Pra gazé, mais le manque de neige nous fait renoncer. Le ciel se charge, et nous choisissons de diriger nos skis vers le col de la Moutière; Douce balade mais neige difficile. On se souviendra du retour en chasse neige sur la tôle ondulée du chemin. Le soir, il neige, les prévisions sont justes, et c'est au moins 30 cm le lendemain matin qui nous ravissent. Avec le soleil revenu nous allons marcher un moment, François fait la trace, et de belles photos. Nous nous quittons après le pique nique, le ciel s'est refermé.. Un séjour très sympathique, les plus chevronnés attentifs à ceux qui le sont moins...Merci à tous.

Nous avons passé 4 jours à Saint Dalmas le Selvage, dans le gite de Philippe dont l'accueil et les bonnes histoires nous ont charmés. Le rendez vous ce premier matin était à Roya, quelques kilomètres sous St Etienne de Tinée. Certains avaient fait la route le matin, se levant à 4h, d'autres étaient arrivés la veille. A 9h45, tout le monde était prêt et les skis sur le dos, nous démarrons la rando direction le sommet de Mounier, par un sentier qui court derrière le village. La rivière traversée, les choses se compliquent rapidement, Le chemin pentu est glacé, et il est très compliqué d'avancer. On glisse, on s'aide, on repart et on chausse les skis 2h après...Le vallon De Maïris nous parait interminable. Le vallon s'ouvre enfin, on s'aperçoit qu'il n'y pas beaucoup de neige et qu'il faut changer de projet; Ce sera direction le col de Crousette. Le groupe avance au gré des rythmes de chacun, et tout le monde se retrouve vers 14h, pour le pique nique à la cabane. Le lendemain samedi, objectif col de Braïssa à partir de St Dalmas. Une montée d'abord sur piste, puis dans un merveilleux bois de mélèzes pluri centenaires, un vallon ravissant, et une neige excellente nous aident à franchir les 980 m de dénivelé. Le soleil est au rendez vous, quelle superbe journée! Dimanche, le temps est annoncé à la neige dans l'après midi. Nous tentons la crête de Pra gazé, mais le manque de neige nous fait renoncer. Le ciel se charge, et nous choisissons de diriger nos skis vers le col de la Moutière; Douce balade mais neige difficile. On se souviendra du retour en chasse neige sur la tôle ondulée du chemin. Le soir, il neige, les prévisions sont justes, et c'est au moins 30 cm le lendemain matin qui nous ravissent. Avec le soleil revenu nous allons marcher un moment, François fait la trace, et de belles photos. Nous nous quittons après le pique nique, le ciel s'est refermé.. Un séjour très sympathique, les plus chevronnés attentifs à ceux qui le sont moins...Merci à tous.

Mars 2025 : nous sommes 3 cafistes à partir en Autriche avec Marco et Sylvaine, nos "Berg führer" dans le massif de la Silvretta. 5 jours de ski de rando en itinérant : le top ! Quitter un lieu, ne pas se retourner pour aller vers l'avenir, fabuleux ! Bon, c'est vrai, on se retourne souvent pour regarder les paysages, car magnifiques... et sublimés par les traces ondulées des autres skieurs : la neige est tellement légère que même moi je laisse de jolies traces de descente !?! presque je les photographierais ! Mon ego m'en empêche, déjà grillé par la contemplation du pot de Nut...la géant : les refuges-autrichiens-gérés-par-le-CAF-allemand ressemblent à de vrais hôtels et m'apparaissent même trop luxueux ; mais je ne rejette pas ce pot de pâte à tartiner au chocolat italien qui nous tend les bras au premier petit déj' ! La Suisse se mêle aussi à la partie car cette itinérance sur la frontière nous fait régulièrement passer d'un pays à l'autre. Donc : chouette, chouette, chouette, du ski, du ski, du ski, des apéritifs, des apéritifs, des... hum. A refaire !!

Mars 2025 : nous sommes 3 cafistes à partir en Autriche avec Marco et Sylvaine, nos "Berg führer" dans le massif de la Silvretta. 5 jours de ski de rando en itinérant : le top ! Quitter un lieu, ne pas se retourner pour aller vers l'avenir, fabuleux ! Bon, c'est vrai, on se retourne souvent pour regarder les paysages, car magnifiques... et sublimés par les traces ondulées des autres skieurs : la neige est tellement légère que même moi je laisse de jolies traces de descente !?! presque je les photographierais ! Mon ego m'en empêche, déjà grillé par la contemplation du pot de Nut...la géant : les refuges-autrichiens-gérés-par-le-CAF-allemand ressemblent à de vrais hôtels et m'apparaissent même trop luxueux ; mais je ne rejette pas ce pot de pâte à tartiner au chocolat italien qui nous tend les bras au premier petit déj' ! La Suisse se mêle aussi à la partie car cette itinérance sur la frontière nous fait régulièrement passer d'un pays à l'autre. Donc : chouette, chouette, chouette, du ski, du ski, du ski, des apéritifs, des apéritifs, des... hum. A refaire !!

Samedi 14 juin, 6 cafistes sont partis à l'aventure du secteur de Hulk dans le Verdon.
Bon Jonathan nous a dit de prendre un tee-shirt de rechange car on risque de transpirer, je confirme on transpire lol. L'accès démarre par une tyro au-dessus du Verdon puis un enchaînement de via-corda et des échelles pour arriver dans une belle grotte avec des colo et à l'ombre ouf (vu les températures actuels).
Le rocher est sypar quelques 5 courtes mais aussi des 6 un peu plus longues avec des 7a et 8 très derversantes !
Un site vraiment atypique qui vaut le détour pour les grimpeurs baroudeurs !
Un grand merci à Jonathan pour nous avoir montré cette belle découverte.
Mentions spéciale au présiroi qui est rentré en vélo

Samedi 14 juin, 6 cafistes sont partis à l'aventure du secteur de Hulk dans le Verdon.
Bon Jonathan nous a dit de prendre un tee-shirt de rechange car on risque de transpirer, je confirme on transpire lol. L'accès démarre par une tyro au-dessus du Verdon puis un enchaînement de via-corda et des échelles pour arriver dans une belle grotte avec des colo et à l'ombre ouf (vu les températures actuels).
Le rocher est sypar quelques 5 courtes mais aussi des 6 un peu plus longues avec des 7a et 8 très derversantes !
Un site vraiment atypique qui vaut le détour pour les grimpeurs baroudeurs !
Un grand merci à Jonathan pour nous avoir montré cette belle découverte.
Mentions spéciale au présiroi qui est rentré en vélo

Quatre jeunes ont participé à la sortie de l’école d’aventure, le dimanche 11 mai. Il s’agissait d’une sortie escalade en couenne sur le site de la Roche, au-dessus du lac de Serre-Ponçon.
Lisa, Noam, Olivier avait déjà grimper en tête en falaise, Naël découvrait l’escalade en site naturel.
Après un rappel des manips et des gestes de sécurité, ils ont rapidement grimpé en moulinette et en tête sur un site où il faut savoir poser les pieds.
Belle journée durant laquelle nous avons réussi « à passer entre les gouttes » !
Merci à Angela et à Rémy pour leur participation à l’encadrement.

Quatre jeunes ont participé à la sortie de l’école d’aventure, le dimanche 11 mai. Il s’agissait d’une sortie escalade en couenne sur le site de la Roche, au-dessus du lac de Serre-Ponçon.
Lisa, Noam, Olivier avait déjà grimper en tête en falaise, Naël découvrait l’escalade en site naturel.
Après un rappel des manips et des gestes de sécurité, ils ont rapidement grimpé en moulinette et en tête sur un site où il faut savoir poser les pieds.
Belle journée durant laquelle nous avons réussi « à passer entre les gouttes » !
Merci à Angela et à Rémy pour leur participation à l’encadrement.